28 octobre 2007

Tour Plantier - Bois de la chaise - Noirmoutier - Vendée

Avec le début des chemins de fer de Nantes et la mode des bains de mer venue d'Angleterre, les bourgeois ont commencé à affluer à Noirmoutier dès la fin du XIXe siècle et ont logiquement élu domicile dans la fraîcheur du bois de la Chaise, rappelle Anne-Marie Mary, guide touristique sur l'île et organisatrice de promenades sur le thème des «villas du bois».



En 1861 est construite la première maison de bord de mer: la tour Plantier. Difficile de passer à côté de cette demeure atypique en forme de phare, célèbre pour avoir été louée par Jean-Pierre Chevènement et aujourd'hui mise en vente au prix de… 2 millions d'euros!

05 septembre 2007

Eglise Romane - Saint Nicolas - Brem sur mer - Vendée

Saint-Nicolas de Brem et son fronton triangulaire sculpté.



C'est une des plus anciennes églises vendéennes de style roman
puisque son existence est antérieure à 1020.
Elle domine le site d'un ancien port ; sans doute est-ce pour cela
qu'elle a été dédiée à saint Nicolas, patron des marins.

Son fronton triangulaire sculpté surmonte le portail.
Le personnage tenant un livre fermé, une crosse à la main, les pieds sur un dragon ailé,
est considéré traditionnellement comme étant saint Nicolas.


Ce jour-là, nous étions le premier mai 2006, le fronton était décoré d'un bouquet de fleurs, car une messe était organisée comme tous les ans à la même date.


Le site vaut vraiment le détour...

29 août 2007

Château de Noirmoutier - Noirmoutier - Vendée



Le château de Noirmoutier est célèbre pour son architecture. C'est en effet un des rares châteaux fort à être resté identique depuis sa construction au XIIe siècle, et cela, malgré les nombreuses invasions et guerres .

Les premières traces du château apparaissent en 830 avec la construction d'un castrum par l' abbé Hilbold, du monastère de Saint-Philbert. Il servait à défendre les moines et la population de l'île contre les vikings.

Le château est reconstruit en pierre au XIIe siècle par le pouvoir féodal qui essaye de stabiliser la région notamment en empêchant les pillages normands. L'île se retrouve alors sous la coupe des seigneurs de La Garnache. Le donjon est construit par Pierre IV de La Garnache, puis une enceinte pourvue de tours est construite et entoure la basse-cour.

Au XIVe siècle, le château est détenu par la famille de la Trémoille, alors vicomte de Thouars.

Le château va résister à de nombreuses attaques :
les anglais en 1342 et en 1360 puis en 1386 sous les ordres du comte d'Arundel,
les espagnols en 1524 puis en 1588.

Mais en 1674, il est pris par les troupes hollandaises de l'amiral Tromp.

En 1690, une maison est construite dans l'enceinte du château par le seigneur de La Paunière, gouverneur de l'île et du château. Il en fit sa demeure. [1]

Le château est vendu en 1720 à Louis IV Henri de Bourbon-Condé qui le revend en 1767 à Louis XV.
Durant la Révolution, le château servit de prison militaire. En 1871, durant la Commune, des insurgés y furent emprisonnés.





Actuellement (les photos datent de juin 2007) des travaux de rénovation semblent être engagés... Une des tours est "blanchie".

28 août 2007

Menhir de la Crulière - Brem sur mer - Vendée



Témoignant de l'occupation humaine dès la Préhistoire sur le littoral, le Menhir de la Crulière mesure 2,39 m de haut et a une épaisseur de 1,15 m.
Il est le seul vestige des quatres mégalithes présents à Brem.

Selon une légende, un gros garçon de 15 ans et sa vache, s'étant donnés au diable, avaient été écrasés sous cet énorme bloc de 08 tonnes lancé par le bras de Satan.



Situer sur une carte

22 août 2007

Les Sables-d'Olonne - Vendée

Ville de départ et d'arrivée du mythique Vendée Globe, Les Sables-d'Olonne accueilleront demain la Solitaire Afflelou Le Figaro. Ensuite, la cité vendéenne entamera une sérieuse cure de jouvence.






LES SABLES-D'OLONNE veulent faire peau neuve. Les travaux vont bientôt commencer. Baptisé « Les Sables 2010 », ce projet d'envergure vient d'être finalisé. Il vise à dompter la circulation automobile au profit des piétons et des cyclistes. Initié en 2003, il repose sur trois grands chantiers : la construction d'un parking de 1 200 places près de la gare pour endiguer le stationnement en centre-ville ; la métamorphose du remblai, la longue promenade de 3,5 km qui surplombe la plage, en zone piétonne et cyclable ; ainsi que le réaménagement de Port Olona, le port de plaisance. Coût de l'opération : environ 28 millions d'euros. Son but : améliorer la qualité de visite et de séjour, notamment l'été, et redorer le blason touristique de la station en dopant la fréquentation en avant et en arrière-saison, tout en attirant une clientèle plus huppée. Un projet d'hôtel 4-étoiles est dans les cartons.

La sous-préfecture de la Vendée se trouve à un tournant. Du statut de station balnéaire, elle revendique aujourd'hui celui de ville, « une ville au bord de la mer avec une réelle économie et qui vit toute l'année », insiste Yves Roucher, maire adjoint, chargé de l'économie et du nautisme. L'office du tourisme vient d'ailleurs de modifier son slogan, devenu « La ville qui a la côte ». C'est, en effet, une agglomération de 17 000 habitants, 45 000 en comptant la population des deux communes limitrophes, Olonne-sur-Mer et Château-d'Olonne, et 60 000 à terme. En plein été, ce nombre passe à 130 000. Or, qui dit ville, dit problèmes de circulation. Les Sables-d'Olonne n'échappent à cette logique d'embouteillages annoncés. Décision a donc été prise d'y remédier.

Les premiers coups de pioche seront donnés au printemps prochain. Le nouveau parking ouvrira en juillet 2009. À Port Olona, les quais seront réservés aux piétons et aux vélos en période d'affluence. Une promenade en encorbellement doit être réalisée. Et deux ports à sec sont prévus. L'un de 400 places (2009) pour les bateaux à moteur. L'autre de 300 places pour les voiliers, à l'horizon 2010 ou 2011. Actuellement, Port Olona offre 1 500 places à flot et, cette année, un deuxième petit port de plaisance de 120 places a été aménagé au port de pêche. L'objectif est d'accueillir 2 300 bateaux de plaisance à l'horizon 2010. « Cela représente 8 000 à 10 000 visiteurs, indique Yves Roucher. Et les plaisanciers ne viennent pas qu'en juillet-août, mais d'avril à septembre. »

Dans le hall de la mairie, « Les Sables 2010 » sont présentés au public. Un cahier des remarques est à la disposition des Sablais. Les commentaires vont bon train. Notamment sur la réfection du remblai qui modifiera considérablement la physionomie de la station. Construit au XVIIIe siècle sur la dune pour protéger la ville des assauts de la mer, la longue esplanade est la fierté des Sablais. Et le passage obligé de tout séjour ou visite aux Sables-d'Olonne. « C'est notre joyau », s'enthousiasme Yves Roucher. « Ce sont nos Champs-Élysées », renchérit Nicolas Gendrot, le directeur de l'office du tourisme. La première tranche de travaux devrait être achevée fin 2009. « Tel qu'il est, le remblai date des années 1950. Il est important de le relooker et de donner plus d'espace aux piétons, aux vélos et aux transports urbains », commente François Boche, le directeur de station.

Le TGV en direct de Paris

Pas de querelle de clocher parmi les forces vives de la ville. Le projet « Les Sables 2010 » fait l'unanimité auprès des élus, des commerçants et des socioprofessionnels. Réunis dans un comité de suivi des actions, ils ont tous activement participé à son élaboration. « Nous adhérons car il s'inscrit dans le cadre de la politique d'embellissement de la ville. Le moment d'investir est arrivé », estime Serge Ravon, président des commerçants riverains du coeur de ville. Il est vrai que le nombre de visiteurs ne peut qu'augmenter. L'an prochain, avec l'électrification de la voie ferrée, le TGV arrivera directement de Paris en 3 h 15, sans changement à Nantes.

Déjà l'autoroute est aux portes de la ville et, en 2008, le contournement de La Roche-sur-Yon sera terminé. « Avec ce désenclavement, il fallait qu'on s'organise pour être à la hauteur dans l'accueil des visiteurs », conclut Nicolas Gendrot. À l'hôtel de ville, dans le fameux cahier des remarques, un partisan du projet exprime sa satisfaction : « Enfin du changement dans cette petite ville qui vivait repliée sur elle-même. »

Source : Le Figaro

07 août 2007

Requin Pèlerin - Les Sables d'Olonnes - Vendée



Une plage de Vendée évacuée à cause d'un requin pèlerin : le 12/07/2007
Crédit Photo : LCI
Long de trois mètres, le squale a été repéré près des Sables-d'Olonne.
Inoffensif, le gros poisson aurait pu causer une panique chez les baigneurs.


La vue de l'aileron couplée au succès des Dents de la Mer aurait pu causer une sacrée panique chez les vacanciers. La présence d'un requin pèlerin de trois mètres long a provoqué l'évacuation de la plage des Sables-d'Olonne (Vendée) jeudi.

La bête a été repérée vers 15h45 par des employés des affaires maritimes qui ont immédiatement prévenu le poste de secours. Le drapeau rouge interdisant la baignade a été hissé et les baigneurs évacués pendant une heure.

Le deuxième plus gros poisson du monde



"Il n'y a pas eu de mouvement de panique", a constaté le lieutenant Christophe Croin, chef du poste de secours. Même si le requin pèlerin n'est pas dangereux pour l'homme "il y a le risque que des baigneurs paniquent", a noté Jean-Noël Landais, directeur-général des services de la mairie des Sables d'Olonne. "Avec la vue de l'aileron, on peut risquer des crises cardiaques", a précisé le lieutenant Croin. Les CRS ont tenté de repérer l'animal dans la zone de baignade des 300 mètres mais sans succès. A 16h58, le drapeau vert a pu être à nouveau être hissé. "On a eu la garantie qu'il avait replongé", selon le lieutenant Croin.

Le requin pèlerin, dont la taille peut atteindre les 12 mètres, est le deuxième plus gros poisson du monde après le requin baleine et se nourrit de plancton. Sa présence au large des côtes atlantiques n'est pas exceptionnelle mais très rare dans une zone de baignade.

05 août 2007

Georges Simenon et la Vendée - Vendée

En 1932 - il a vingt-neuf ans -, Simenon découvre une gentilhommière du XVIe siècle, La Richardière, près de La Rochelle, à Marsilly (route de La Richardière). Il en est locataire jusqu’en 1934. Il connaissait déjà la région. Amateur d’hôtels (il y disparaissait régulièrement pour échapper à son entourage), il avait écrit Le Fou de Bergerac en avril 1931 à l’Hôtel de France de La Rochelle.

À La Richardière, Simenon est heureux en famille. Il s’entoure d’animaux (il achète même deux loups dont il sera obligé de se séparer), se rend à cheval au marché de La Rochelle. L’architecture, les gens, la ville lui plaisent tellement (ainsi que le café de la Paix sur la grand-place) qu’ils imprègnent Le testament Donadieu, Le Voyageur de la Toussaint, Les fantômes du chapelier et une quinzaine d’autres nouvelles et romans. Il ne tient pas en place pour autant : un grand reportage en Afrique, entre autres pour le magazine Voilà, l’”hebdomadaire du reportage”, puis un voyage dans l’Europe de 1933, qui lui donne l’occasion de croiser plusieurs fois Hitler à Berlin… et Trotski à Principo, dans la Mer de Marmara, quelques séjours à Porquerolles, où il trouve le calme suffisant pour écrire, puis un tour du monde en 1935 pour oublier ses déboires d’enquêteur raté dans l’affaire Stavisky-Prince… Il s’embourgeoise - il a un appartement à Neuilly depuis 1935 - mais ne fréquente pas ses collègues écrivains. Pour l’été 1938, les Simenon louent une propriété à Nieul-sur-Mer. Au printemps, ils en deviennent propriétaires en même que naît un premier enfant, Marc. En septembre 1939, la déclaration de guerre les bloque à Nieul. Il reçoit mission en mai 1940 d’ouvrir pendant trois mois un centre d’accueil pour des réfugiés belges à La Rochelle.
Son principal souci est ensuite de retrouver le calme pour écrire -d’autant plus qu’il croit que, en dérivatif à la guerre, les français vont se plonger dans ses romans…
Les Simenon s’installent dans une ferme de la forêt de Vouvant, en Vendée, à la fin de l’été 1940, puis à Fontenay-le-Comte, en automne, au château de Terre-Neuve, où ils vivent… une vie de château pendant deux ans, recevant amis, producteurs de films,… Afin d’apaiser les rumeurs que ce train de vie suscite, les Simenon emménagent en 1942 à Saint-Mesmin, toujours en Vendée, puis, en 1944, au hameau proche de la Roche-Gautreau.

Automne 1944. Les Roches noires, hôtel-pension à l’angle de la rue des Rochers et de la promenade Georges Clémenceau, aux Sables d’Olonne, accueillent l’écrivain pour soigner une pleurésie… et parce qu’il y est assigné à résidence, le temps qu’on éclaircisse son rôle dans la région pendant la guerre. Il en profite pour dévorer Aragon, Zola, Proust et Balzac… et Chandler, Hammett, Mac Coy…
En avril 1945, il est lavé de tout soupçon et arrive à l’hôtel Claridge à Paris, pour regagner quelques jours plus tard son appartement de la place des Vosges. En quelques semaines, pour fuir le monde politique français autant que pour lutter avec Hemingway, Faulkner et Steinbeck sur leur propre terrain, Simenon organise le déménagement de sa famille aux Etats-Unis, où ils vont vivre dix ans.

03 août 2007

Brioche Vendéenne - Vendée

La brioche vendéenne, un trésor à ne pas perdre
Si l’Association de la Brioche Vendéenne a été créée en 1995, c’est bien pour éviter que ce petit trésor du terroir vendéen ne prenne le chemin du quatre-quart breton (confondu aujourd'hui avec la «barre bretonne») qui, à force de s’être maintes fois reproduit et transformé partout dans le monde, a perdu en route son identité, et souvent même sa qualité. Un destin que notre bonne vieille brioche ne connaîtra pas, tant ses défenseurs s’acharnent à la protéger.

À ne pas assez protéger notre brioche vendéenne, on risque de la perdre, explique Christian Thomas, le président de l’Association de la Brioche Vendéenne (ABV) et PDG de l’entreprise Maline Blandin aux Essarts. Forts de ce constat, l’idée nous est venue en 1995 de protéger l’appellation «Brioche de Vendée» qui s’utilisait à tout va, et de monter un dossier pour protéger sa zone de fabrication. L’association qui vise à fédérer tous les producteurs de brioches (artisans boulangers et entreprises) s’est fixé l’objectif de conserver sa qualité, et même de l’améliorer afin qu’elle ne devienne pas au fil du temps un vague pain de mie déformé».

IGP et Label Rouge : une qualité partout reconnue

Première pâtisserie protégée au niveau européen, puisqu’elle bénéficie depuis 2003, non seulement du Label Rouge mais surtout d’une IGP (Indication Géographique Protégée), la brioche vendéenne telle qu’on la nomme est fabriquée uniquement dans le département et quelques cantons limitrophes.

Elle dépend également d’un cahier des charges bien précis qui indique l’utilisation d’ingrédients spécifiques, et l’absence totale de colorants et de conservateurs. Par ailleurs, son temps de fermentation est particulier, elle doit être tressée à la main, pétrie et cuite sur le même site, dorée sur le dessus à l’œuf, non tranchée et vendue en frais. Enfin, son poids doit être de 300g minimum, sa mie est alvéolée, sa texture aérée, filandreuse et fondante, sa durée de conservation de 18 jours maximum et les parfums et arômes que l’on utilise dans sa fabrication ne doivent pas être autres que l’eau de vie, le rhum, le cognac, la fleur d’oranger et la vanille naturelle.

Alléger le cahier des charges

C’est précis, c’est pointu, c’est exigeant, mais peut-être faut-il tout cela pour s’assurer que la saveur incomparable de ce produit 100% vendéen ne s’amenuise avec le temps. Pourtant, le président de l’association ne souhaite pas rester rigide et dit vouloir se battre afin que le plus grand nombre d’artisans et d’entreprises de boulangerie, dont beaucoup craignent de ne pouvoir financièrement répondre au cahier des charges, rejoignent l’association et puissent bénéficier à leur tour de l’appellation Brioche de Vendée. Car en effet, seulement dix-sept d’entre eux peuvent aujourd’hui se targuer de produire cette fameuse brioche.

Cette brioche est un pan de notre histoire, elle est ancrée dans nos traditions, ses qualités gustatives sont incomparables, la Vendée est le pays de la brioche, et on doit à tout prix se la garder tout en continuant à la faire connaître !»



En 2005, 6 500 000 brioches vendéennes ont été vendues et chaque jour, plus de 100 camions chargés de brioches quittent la zone IGP pour livrer un peu partout ces merveilles du terroir que l'on trouve aussi sur tous les étals de nos boulangeries. Celle qui, au fil de l’histoire a régalé de multiples générations et porté des milliers de mariées de Vendée a encore, grâce à tant d’efforts conjugués, un bel avenir devant elle...

01 août 2007

Recette Vendéenne - Le Préfou - Vendée

Le Préfou cette amuse-gueule que l'on trouve en Vendée… en voici la recette:

Pour 1 baguette, 100g de beurre (demi-sel), 1 gousse d’ail, 1 bouquet de persil

Mélanger du beurre ramolli avec de l’ail émincé et du persil frais ciselé.


Ouvrir la baguette dans le sens de la longueur et tartiner la généreusement
avec le beurre aillé.


Refermer la baguette et passer la quelques minutes au four (4 ou 5) pour
qu’elle soit juste croustillante.


Découper en petites tranches de 2cm et déguster chaud à l’apéro...

31 juillet 2007

Pierre Garcie-Ferrande - Saint Gilles Croix de Vie - Vendée

Le premier océanographe de l’Histoire : Pierre Garcie-Ferrande, père de la cartographie marine

À la fin du XVe siècle, deux ports du Bas-Poitou rivalisaient avec les plus importants du royaume, y compris Nantes, Bordeaux et La Rochelle : Les Sables-d’Olonne et Saint-Gilles. Ce dernier se tailla une belle renommée, notamment grâce à l’un de ses marins : Pierre Garcie-Ferrande. Celui-ci publia en effet en 1483 le «Grant Routtier et pilotage de la mer», premier ouvrage de référence de toute l’histoire maritime pour la navigation.

Né en 1430 à Saint-Gilles, Pierre Garcie, dit Ferrande, était originaire de la péninsule ibérique, Espagne ou Portugal. De nombreux matelots débarquant de ces pays dans le nôtre s’y établissaient. Pierre devint marin, comme son père. Comme la plupart des pilotes de l’époque, il notait dans des carnets les caractéristiques des ports et des côtes qu’il fréquentait lors de ses navigation.

Ces précieuses indications se transmettaient à l’époque de marin à marin. Le premier, il rassembla ses notes et celles de nombre de ses pairs en un ouvrage qu’il publia. L’opus remplaça avantageusement les portulans et cartes maritimes imprécises employées jusqu’alors. Sérieux, précis, clair et écrit en Français, il remporta un grand succès et connut trente-deux éditions en français et huit en anglais. Il resta l’ouvrage de référence des marins, sans réelle concurrence jusqu’au XVIIIe siècle lorsque fut édité «Nos Pilotes ou Instructions nautiques modernes».

Pierre Garcie-Ferrande mourut en 1520 à Saint-Gilles. Il est considéré comme le premier véritable océanographe. François 1er le qualifia de «l’un des maistres de navires les plus experimentez qui sont aujourd’hui et le plus cognaissant en navigage».

13 juillet 2007

Mc Circulaire - Rapp Vendéen - Vendée



Ceux qui ne connaissent pas le 'ploucsta rap' doivent impérativement tenter de faire une mise à jour de la liste des nouvelles tendances. Ce style musical n'est autre que le 'gangsta rap des champs', un genre dont Mc Circulaire se revendique père fondateur ! C'est dans l'ouest de la France que l'artiste et son acolyte Dj Barbelivien ont échafaudé ce projet déjanté et loufoque, un peu pour imiter les rappeurs, beaucoup pour rire et énormément pour se moquer de leurs confrères parfois caricaturaux du hip-hop parisien !



Malgré sa courte durée, ce premier mini album est à savourer sans modération. Nous nous passerons de commentaires sur les parties instrumentales (tout simplement efficaces et bien produites) pour nous concentrer un peu plus sur les lyrics. Car Mc Circulaire ne fait pas dans la dentelle et affiche ses préférences régionales : "tu viens de Paname, j'en ai rien à battre ", "c'est la revanche de l'autochtone", clame-t-il avec un accent 'tiékar' fortement prononcé. La Vendée s'affiche ainsi en force sur ce projet solide, déroutant et franchement très décalé. À quand l'album long format ? Très vite, on l'espère...


Découvrir ou redécouvrir, ici : www.myspace.com/mccirculaire

10 juillet 2007

Saint Gilles Croix de vie - La guerre de l'Anchois - Vendée




Le port vendéen est bloqué depuis dix jours par les marins qui protestent contre la troisième année consécutive de fermeture de la pêche


«Anchois fini, Saint-Gilles aussi ! » La banderole flotte, accrochée aux grilles bordant la voie ferrée. Avis aux touristes qui sortent de la gare : la station balnéaire de Vendée est aussi un port de pêche… en effervescence ces jours-ci. « C’est au-delà de l’inquiétude. À ce stade, on est en colère », affirme Katia Artèche, femme de matelot qui participe chaque fois qu’elle le peut aux actions des gens de mer.

Ces dernières ont débuté le 1er juillet. La veille, les marins de Saint-Gilles-Croix-de-Vie apprenaient que les experts scientifiques européens préconisaient une nouvelle période de fermeture de la pêche à l’anchois, après celles de 2005 et 2006.

« Ça fait trois ans qu’on ne peut pas y aller ! Vous imaginez le travail lorsque pour un embarquement, l’anchois représente 60 à 80 % du chiffre d’affaires annuel ! », tempête Éric Fouquet, patron pêcheur, tout en lançant des palets au pied du feu de Croix de Vie – il faut bien tuer le temps pendant que l’on veille sur le filin tendu en travers du chenal.
La pêche à l'anchois, c'est l'identité du pays

Toute tentative d’entrée ou de sortie du port est rendue impossible. Les touristes qui comptaient prendre ici le bateau pour l’île d’Yeu devront changer d’itinéraire. « L’anchois, c’est notre spécialité, continue Éric Fouquet. Nous sommes le seul port vendéen à le pêcher dans le golfe de Gascogne. Aux Sables-d’Olonne aussi, ils font le blocus, mais c’est pour réclamer une baisse du gazole. Ça nous concerne également : le litre détaxé pour la pêche est passé en un an de 0,27 € à 0,47 €. »

Mais le principal problème reste l’anchois. Cette quête au poisson bleu se confond avec l’identité du port. C’est le « grand métier », comme on dit ici pour le différencier des autres pratiques : pêche au casier, à la ligne, au filet, sur des bateaux plus petits.

« On fait aussi la sardine, mais depuis les années 1980, on s’est progressivement équipés pour la pêche pélagique à l’anchois. Beaucoup n’ont pas fini de payer le bateau et actuellement, ils raclent les fonds de tiroir », atteste Yves Achallé, lui-même patron d’un chalutier de 20 mètres, le Flibustier.
Aucun pêcheur ne croit à l'analyse de Bruxelles

La baisse de la ressource dans le golfe, les pêcheurs ne la démentent pas. « C’est vrai qu’à une époque, on pouvait ramener sept ou huit tonnes par jour. Puis, juste avant 2005, on était rendu à une tonne, mais on la vendait bien plus cher ! Les cours montaient, ça payait le bateau, les matelots. On gagnait notre vie », se souvient Éric Fouquet.

Dans le même temps, ni lui ni ses collègues ne croient à l’analyse des experts de Bruxelles. « La ressource s’est reconstituée, les scientifiques sont les premiers à le dire. La biomasse (1) atteint 31 000 tonnes, ce serait suffisant pour de petits quotas ! D’ailleurs, les anchois ne vivent que trois ans : si on ne pêche pas les adultes, ils vont mourir de toute façon. »

Dans l’espoir d’obtenir un peu de lest, la profession maintient la pression. Opération escargot aux péages autoroutiers, rassemblement devant la sous-préfecture des Sables-d’Olonne, défilé vendredi 6 juillet dans une ville aux rideaux de fer baissés en guise de solidarité.





« Les gens nous comprennent. Certains viennent ici, sur la digue, nous apporter le café, souffle Alain Compère, matelot depuis trente ans. Nous ne sommes plus que 150 marins à Saint-Gilles, mais un homme qui va à la mer, c’est trois emplois directs à terre et bien d’autres induits. »
"Les jeunes préfèrent aller chez Bénétaux"

Pour combien de temps ? À Saint-Gilles-Croix-de-Vie comme à la Turballe (Loire-Atlantique) et dans la plupart des ports français, la relève ne suit guère. « J’ai trois garçons, je ne les ai pas vus grandir, raconte Alain Compère. Les deux aînés ont fait quelques marées, mais ils ont vite compris. Pas de revenus réguliers, pas de vie de famille… Les jeunes préfèrent aller chez Bénéteau. »

Le chantier nautique leader mondial de la voile fait en effet travailler 4 200 personnes en Vendée et notamment à Saint-Gilles, son fief historique.

Si les jeunes tournent le dos au métier, les plus vieux peuvent difficilement se reconvertir. La plupart des patrons pêcheurs sont en effet financièrement contraints par leurs remboursements d’emprunts liés aux bateaux.




Une reconversion serait "extrêment compliquée"

La situation risque d’être de moins en moins tenable, après ces années successives de fermeture de l’anchois. « Même si on finit par obtenir de petits quotas, il restera difficile d’attirer un équipage, explique Yves Achallé. Ceux qui ont trouvé un emploi à terre ne vont pas le lâcher pour une campagne de pêche de tout au plus un mois. On l’a vu avec le thon. Notre quota de thon rouge, on l’avait plié en quinze jours. »

Quant à se reconvertir vers d’autres pêches, « c’est extrêmement compliqué, poursuit-il. Les espèces qui se vendent bien, comme la langoustine ou la sole, sont elles aussi soumises à des quotas. Chaque année, ceux-ci sont répartis entre les ports aux organisations de producteurs (OP), en fonction des prises de l’année précédente. Notre OP ne peut du jour au lendemain doubler son tonnage sur telle ou telle espèce. »

À Saint-Gilles, chacun sait que, lorsque le filin d’acier n’entravera plus l’entrée du port, tout ne sera pas réglé pour autant. Les quotas reviendront et les hivers difficiles aussi. « Pourtant, nos hommes tiennent à leur métier », assure Katia Artèche.


(1) La biomasse s’entend ici comme la quantité de poissons adultes, en âge se reproduire.

Source texte : La Croix



Le voici le fameux poisson si cher à nos marins...et si apprécié de nos papilles !




ANCHOIS
Engraulis enchrasicolus

Anglais: Anchovy
Néerlandais: Ansjovis
Espagnol: Anchoa
Italien: Acciuga
Allemand: Sardellen
Danois et norvégien: Ansjos


L'anchois un aliment complet et sain...

De par son origine et sa préparation, l'anchois est le produit bio par excellence. L'anchois est un produit riche en calcium, en vitamine D qui donne de l'énergie et en huile omega 3 qui régule le cholestérol.

Quelques recettes d'anchois...

L'anchois au sel
Après étêtage, éviscérage et nettoyage, les anchois sont mis à dégorger en pots de grès ou de verre avec du sel marin fin pendant 3 jours. On les remet ensuite dans des fûts en couches alternées - anchois-sel - rangés en couronne, tête-bêche, le ventre tourné vers le bas, en veillant à ce qu'aucune bulle d'air ne soit emprisonnée, enfin le sel, puis la saumure les recouvre entièrement. Les anchois sont pressés et mis en maturation pendant plusieurs mois, et régulièrement on retire la graisse qui surnage. Lorsque le maître saleur juge que le goût et le parfum ont atteint leur développement, les anchois sont prêts à être consommés. Ils sont alors déposés à la main dans les bocaux de verre et fermés sous vide.

Les filets d'anchois à l'huile
Après le processus de maturation décrit ci-dessus, les anchois sont dessalés dans plusieurs bains successifs à température variable. Ils sont ensuite essorés, filetés et mis en bocal à la main avec une couverture d'huile végétale ou d'huile d'olive biologique extra vierge suivant le choix proposé au consommateur.

L'anchois et ses différentes préparations
L'anchois se prépare également au vinaigre, à la sauce piquante, roulé aux câpres ou sur poivrons et en brochettes avec des olives.

L'anchois mariné
Les filets sont marinés naturellement dans l'huile et aromatisés pour une saveur douce ou forte selon les goûts. Ils sont mis en conserve dans des pots en verre.

02 juillet 2007

Site du Marais-Girard et de la Normandelière - Brétignolles sur mer - Vendée

Avec ses 13 kilomètres de côte caractérisée par de grandes plages de sable fin et de nombreuses petites criques rocheuses



A la charnière du grand cordon dunaire et du cap rocheux, ce site remarque et renommé est aussi un site très sensible qui subit déjà une érosion très forte et qu'il conviendrait au contraire de protéger, en effet il existe un projet de construction d'un port !





Le massif rocheux du Marais Girard nommé "La Grand'Roche" est classé réserve d'oiseaux migrateurs.





Depuis combien d'années ces roches servent-elles d'abri refuge aux oiseaux migrateurs ? Peut-être des milliers d'années: Il faut savoir que c'est le seul abri sur la côte entre la baie de BOURGNEUF au Nord et la baie de l'AIGUILLON au Sud (ces dernières sont bien sur en réserves classées ) L'anse du Repos qui porte bien son nom accueille chaque hiver (entre le 1er Novembre et la fin Février ) au plus fort de la saison plus d'un millier d'oiseaux ,en majeure partie des canards de toutes espèces mais aussi des espèces protégées ( harles, guillemots, grèbes,cormorans ,etc ).
Pour accéder à pied ,il faut un coefficient de marée de 105 et un vent favorable. Avant 1975, quelques chasseurs locaux n'hésitaient pas à accéder à pied ou à l'aide d'un petit bateau à rames à la Grand'Roche pour tirer les canards en plein jour, mais à force de déranger les oiseaux ces derniers désertaient le site de plus en plus.






Au niveau archéologique, des fouilles récentes (1990) ont permis de mettre à jour des restes de bovidés antiques, sur le site, ainsi que d'éléphants antiques, plage de la Parée non loin.

04 juin 2007

Pays de Fontenay-le-Comte - Vendée

Voilà une vidéo évoquant la région de Fontenay le comte, région riche d'Histoire...




Source : http://www.youtube.com

10 mai 2007

Plage du petit-pont - Brétignolles sur mer - Vendée

La plage du petit-pont fait partie d'un ensemble côtier, estran et dunes, protégé par le conservatoire du littoral.
Cette plage est "coincée" entre deux parties rocheuses, l'une appelée le petit rocher et l'autre le grand rocher.

Ce site que j'adore est très fragile et mérite le plus grand respect.


Situer le lieu sur une carte...

05 mai 2007

Port du Bec ou Port Chinois - Beauvoir sur mer - Vendée

Le Port du Bec est avant tout un port ostréicole avec plus de 500 établissements de professionnels de l'huitre, longeant la baie de Bourgneuf.

Il est aussi un port de pêche où les marins, à la journée, débarquent leurs produits suivant la saison : Araignées, Soles ...


Le Port du Bec fait parti des lieux insolites de Vendée.

Situé à 2 pas des éoliennes de Bouin, le Port du Bec, appelé aussi "PORT CHINOIS", se situe au Nord-Ouest de la Vendée.
Mais au fait pourquoi est-il surnommé le PORT CHINOIS ?
Il suffit de regarder les pontons en bois pour y retrouver une similitude avec les ports en Chine.
Mais certains pensent que ce terme viendrait du mot "CHINER" quand, dans le passé, les marins vendaient directement leur pêche.

28 avril 2007

Marais du Jaunay - Givrand - Brétignolles sur mer - Vendée


Le marais du Jaunay est situé dans le Marais Breton... A l'origine était un cours d'eau qui prend sa source à une quarantaine de kilomètres, à l'ouest de la Roche-sur-Yon. Il se jetait dans l'Océan, dans ce qu'on appelait le Golfe des Pictons au niveau de La Roche Biron.




A partie du XIIIème siècle, l'ensablement a commencé son oeuvre, bouchant peu à peu l'embouchure, formant un cordon dunaire de 5 km entre Saint Gilles Croix de Vie et Bretignolles sur Mer. Barrée par les sables, la vallée s'innondait ; il fallut au XVème percer un canal de dérivation vers les eaux de La Vie avec une écluse pour éviter la remontée des eaux salées...




C'est donc un marais en eau douce de 600 hectares qu'affectionnent particulièrement les moutons vendéens... L'ensemble dune et marais représente un biotope particulièrement riche et fragile... plus de 200 espèces d'oiseaux y sont recensées dont plus de 80 nicheuses : pipit rousseline, alouette lulu, pluvier guignard, courlis corlieu ou fou de bassan. Y sont aussi présents un invertébré protégé l'Agrion de Mercure et un mammifère rare la loutre d'europe.






Côté flore, tachez d'identifier la petite bourrache du Littoral, aux feuilles gris bleu et à la corolle blanche, la rose pimprenelle ou encore la giroflée des dunes...

Les clichés ont été pris cet hiver (février 2007) d'où la présence d'eau sur les prés.
Je précise que c'est la vue, du marais, que j'avais depuis chez mes parents.

22 avril 2007

Château "Les Forges" - Landeronde - Vendée

Landeronde, commune située dans le bocage vendéen, c'est toute une histoire qui remonte à 1042 et qui, a su préserver un patrimoine très riche.

Ce "post" sera consacré au Château des Forges...sans nul doute je reparlerai de Landeronde puisqu'une grande partie de ma famille y vit.



Les Forges viennent de la variation dialectique Forga, désignant le forgeron.





Le château primitif, construit au bord de la rivière "le jaunay", près du bourg de Beaulieu sous la Roche, est mentionné comme fief vassal de la Mothe-Achard dans un cartulaire de 1449.





Les vestiges du logis d'origine sont encore importants malgré les aménagements des XVII, XVIII et XIX ème siècles.

31 mars 2007

Fleur de sel - Marais salant - Noirmoutier - Vendée

Voici un aperçu du marais salant, de mon frère, niché au coeur de Noirmoutier (Vendée). Ce cliché pris le 16 aôut 2006, montre la formation du sel et plus précisément de la fleur de sel.





La fleur de sel est la mince couche de cristaux blancs qui se forme à la surface des marais salants, en général par l'action évaporatrice du vent.

Le saunier la ramasse à l'aide d'un outil appelé "lousse", très délicatement. La fleur est égouttée et séchée au soleil. La période de séchage peut durer un an, afin que son taux d'humidité descende à un niveau optimal.

Sa couleur parfois rosé ou saumon (voir photo) est due à la prolifération de la Dunaliella, une algue rouge microscopique, qui lui procure une agréable odeur de violette.

Riche en magnésium ainsi qu'en oligo-éléments, son goût est beaucoup plus fin et délicat que le sel de table.
La fleur de sel est la fleur du sel...

23 mars 2007

Sallertaine - Vendée



L'église du XIIe siècle, fleuron du patrimoine architectural du Nord Ouest Vendéen, constitue une merveille de l'art roman angevin et témoigne de l'intérêt des lieux.

Construit sur un îlot calcaire, Sallertaine est un bourg de fondation très ancienne dont le nom garderait le souvenir des marais salants qui l'entouraient jadis. Il domine le marais, vaste étendue sillonnée de part et d'autre de multiples canaux.



La bourrine est une maison typique du marais Breton-Vendéen. Cette modeste demeure présente deux caractéristiques : les murs sont en terre battue et la toiture est recouverte de roseaux. De plus, comme on peut le voir sur la photo, les terres sont très souvent inondées en hiver; les lits sont surélevés. Cela est peut-être une curiosité du mobilier maraichin.




La bourrine que l'on voit sur la photo s'appelle " la bourrine à Rosalie".

17 mars 2007

Restaurant "La Marine" - Noirmoutier - Vendée





Voici un an (mars 2006) que nous déjeunions, avec ma femme, au restaurant "La Marine" à l'Herbaudière. Nous avions adoré le dos cabillaud, et l'on se disait que cela méritait au moins une étoile au guide michelin.

Eh bien, c'est chose faite cette année, "La Marine" a été récompensé d'une première étoile par les critiques du petit guide rouge.
Je livre le commentaire d'un article paru dans l'Express :

"Alexandre Couillon à Noirmoutier
La Marine
Entre le décor traditionnel et l'assiette qui évoque la nouvelle cuisine, le contraste est frappant. Mais ne déplaît pas à Alexandre Couillon, 29 ans, chef de la Marine, face au port de l'Herbaudière. Le Noirmoutrin, qui a fait ses armes chez Michel Guérard, n'a qu'à tendre la main pour y puiser sa matière première. Pour le reste, il aime à sonder le terroir vendéen. De la réglisse sauvage à la fleur de bourrache, en passant par la salicorne, l'insulaire, élevé en Afrique, magnifie tout. Inconditionnel de Ferran Adria, il concocte des écumes de citron confit ou des crèmes Chantilly de roquette. Et cultive «l'art de faire disparaître des saveurs», d'expérimenter pour «faire avancer le terroir», d' «étonner sans choquer». Afin d' «être connu, mais aussi reconnu». C'est bien parti. Port de l'Herbaudière, Noirmoutier, 02-51-39-23-09. Menu à partir de 15 € le midi et de 24 € le soir."

05 mars 2007

Notre-Dame La Salette - La Rabatelière - Vendée

Le Sanctuaire de la Salette à La Rabatelière (85) est un ensemble cultuel protégé par les monuments historiques de France.

Historique : Le sanctuaire de la Salette à La Rabatelière est un ensemble de constructions qui ont marqué la vie paroissiale à la fin du 19e siècle sous le presbytérat de l'abbé Hillairet, curé de La Rabatelière de 1873 à 1908. L'ensemble religieux de la Salette se compose de trois monuments distincts mais regroupés sur le même site : Le monument à Notre-Dame de la Salette, le rosaire et le monument à la Croix de Jérusalem. Le monument à la Salette : Aménagé sur le coteau qui domine le cours de la Petite Maine, il se compose d'une série d'allées et d'escaliers se recoupant en diagonale convergeant vers la partie centrale, constituée de trois terrasses encadrées d'un escalier montant et d'un escalier descendant. Sur ces terrasses sont installés des groupes de statues en fonte peinte représentant les épisodes de l'apparition de la Vierge Marie aux enfants de la Salette en 1846.



Les allées délimitent des parterres jardinés entourés de buis, enrichis depuis la construction d'arbres exotiques comme palmiers, yuccas, chamaecyparis etc ... Dans l'axe de la composition, de l'autre côté du chemin qui gagne le plateau, se trouve dressé un monument à trois stèles ornées de mosaïques portant des inscriptions rappelant les attributs de la Vierge Marie.



Une statue de la Vierge domine l'ensemble. Le Rosaire : Sur le côté gauche de la Salette, est aménagée une rampe gazonnée bordée par seize stèles ponctuées de tourelles, sur lesquelles sont fixées des tables de marbre blanc portant une sentence de dévotion ; au sommet de la montée, est érigée une construction de plan carré précédée de tourelles de tailles croissantes, avec autant de terrasses, au niveau inférieur de cette construction se trouve un reposoir avec une Piéta en fonte peinte, on accède à la plate-forme supérieure par un escalier situé à l'intérieur de la tour carrée. Le monument à la Croix de Jérusalem : Sur le sommet du coteau, à quelques dizaines de mètres du reposoir du rosaire, s'élève une construction en forme de donjon carré flanqué de tourelles pleines, perché sur une plate-forme entourée de tourelles crénelées au-dessous duquel se trouve un ouvrage en rocaille abritant une grotte dans laquelle est représenté un Saint-Sépulcre. A l'intérieur de cette grande chapelle, le monument à la Croix est constitué d'un ouvrage de rocaille sur lequel est érigé une très haute croix de chêne, avec à ses pieds, deux statues représentant la Foi sous les traits d'une jeune femme tenant un ciboire, tendant la main à la Vendée représentée par une jeune femme la tête ceinte d'une couronne de palmes et tenant sur son coeur un chapelet ; à leurs pieds, les débris d'armes des combats des guerres de Vendée.



A côté de ce monument est conservée une maquette de la chapelle du Chêne. La chapelle du Chêne : A quelques distances de là, sur la route de Chavagnes-en-Paillers, se trouve la chapelle de la Sainte-Famille, dite "chapelle du Chêne". Elle se compose d'un édifice de plan carré, couverte par un toit à deux pentes, construit contre le tronc d'un vieux chêne (dont il ne reste plus que la base intégrée dans la chapelle) dont le tronc évidé à l'intérieur sert de sanctuaire abritant le tabernacle couronné par un groupe en plâtre représentant la Sainte-Famille.
propriété de la commune

04 mars 2007

Luçon - Vendée

Luçon est le siège d'un évêché dont le titulaire le plus célèbre fut le cardinal de Richelieu.


Voici deux vues de la cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption batie dans cette cité baptisée capitale spirituelle du Bas-Poitou. Napoléon III offrit à la cathédrale le très bel orgue romantique de Cavaillé-Coll.







Luçon n'est pas que religieuse, elle est aussi romantique par la présence de jardins, le plus connu étant le jardin Dumaine offert à la ville par Hyacinthe Dumaine




Voilà un coeur vendéen végétal...




et puis là un kiosque.

Nous reviendrons sans aucun doute à Luçon, ville riche en patrimoine.

17 février 2007

Beaulieu sous la Roche - Vendée

Beaulieu est un village du bocage vendéen. Il est connu pour être un village d'arts.

Mais dans ce "post", les photos vous montrerons un ensemble, décoratif, qui attire l'oeil du voyageur lorsqu'il traverse le village en venant des Sables d'olonne.




Cet ensemble décore un mur de maison, il présente un coeur vendéen, une carte du département de la vendée et le blason de la commune. Ces motifs encadrent une niche avec une Sainte Vierge.




"L'artiste" est la personne qui habite la maison.

Dolmen de la Pierre-Levée - Brétignolles sur mer - Vendée

La Vendée possède un patrimoine mégalithique important. Le dolmen dit La Pierre-Levée de Soubise de Brétignolles sur mer en est un exemple. Il témoigne de la présence d'hommes vivant au néolithique.



Comme un peu partout en Vendée, les légendes sont présentes. Eh bien, le dolmen de la Pierre-Levée à la sienne.

Cette légende dit que le dolmen a la réputation de "virer" au son de la cloche de l'église de saint Nicolas de Brem...

On peut voir le clocher de l'église en cliquant sur la photo ci-dessus.